2 - Les effets sur notre psychisme

Grâce à la marche le cerveau est mieux irrigué, ce qui favorise la libération d’une protéine (le BDNF : Brain-Derived Neurotrophic Factor ou facteur neurotropique), qui active la production de nouveaux neurones, notamment dans l’hippocampe qui joue un rôle dans la mémoire (si le sujet vous intéresse, consultez http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/97/?sequence=20).

Réduire les risques de complications cérébrales grâce à la marche à pied.

Non seulement la marche nous maintient en forme, améliore notre santé et ralentit le vieillissement (voir article précédent), mais en plus, des études (entre autres, celles de l'ISERM), montrent que l’effet anti-vieillissement de l’exercice s'applique également au cerveau, en augmentant le nombre de circuits neuronaux et ainsi réduire les risques de problèmes de mémoire et d’attention.

Les stimuli que nous recevons quand nous marchons augmentent notre coordination et fait que notre cerveau est capable de répondre à de plus en plus de stimuli, qu’ils soient visuels, tactiles, sonores et olfactifs.

Une autre étude réalisée par l’Université de Pittsburgh, démontre que les personnes qui marchent en moyenne 10 kilomètres par semaine divisent par deux le risque d’avoir une diminution du volume du cerveau. Ce qui peut constituer un facteur décisif dans la prévention de divers types de démence (y compris la maladie d’Alzheimer).

Réduire les symptômes de la dépression.

Pendant la marche, notre corps libère une grande quantité d’endorphines, une hormone produite par la glande hypophyse qui est responsable des sentiments de joie et de détente. Quand une personne commence à pratiquer de l’exercice, son corps produit automatiquement des endorphines.

Après un certain temps, il faut pratiquer encore plus d’exercices pour sentir l’effet bénéfique de l’hormone.

Démarrer la marche est le début d’un cercle vertueux : Plus on marche et, plus d'endorphines sont produites.

Augmenter le sentiment de bien-être.

Une courte promenade dans les espaces verts tels que les parcs et jardins, peut considérablement améliorer la santé mentale, apportant des avantages pour l’humeur et l’estime de soi, selon une étude réalisée par l’Université d’Essex, au Royaume-Uni.

Une comparaison de données sur  1200 personnes d’âges, sexes et d’état de santé mentale différents a été faite par les chercheurs qui ont constaté que ceux qui se livraient à la marche à l’extérieur et aussi, le vélo, le jardinage, la pêche, le canoë, l’équitation et l’agriculture, ont eu des effets positifs par rapport à l’humeur et l’estime de soi, même si ces activités ont été pratiquées pour seulement quelques minutes par jour.

Aide à la prise de décision.

Pendant la randonnée, lorsque l'on laisse son esprit vagabonder, notre inconscient, qui ressasse les points qui nous préoccupent, va nous suggérer des solutions… Un problème nous paraît insoluble : on arrête, on va balader… et, eurêka…

Cet avantage de la marche est très sérieusement considéré par les DRH pour améliorer l'efficacité de leurs collaborateurs.

 

Les bienfaits de la randonnée.

Ajouter un commentaire